La première année d’une start-up

Il y a un an, j’annonçais que le duo d’Alenty se reformait pour lancer une nouvelle start-up, Implcit.

J’expliquais pourquoi on remontait une boite, alors qu’on sait d’expérience combien c’est dur.

Nos objectifs étaient alors : s’amuser, être libres, faire encore mieux.

Un an après, où en sommes-nous ? Que fait-on pendant un an quand on monte une start-up ?

Blog

En un an, j’ai publié 42 articles, soit une régularité de un par semaine presque sans aucun raté (les mauvaises langues diront que j’ai pris 10 semaines de vacances !).

L’année qui s’annonce, libérée du Covid (et donc sans confinement ?) me permettra-t-elle de garder le rythme ? Avec des clients qui deviendront autant d’urgences à gérer ? On verra !

R&D

Pendant un an, on a fait beaucoup, beaucoup de R&D.

Notre système de gestion de code nous informe que l’on a écrit près de 120 000 lignes de différents langages en un an !

Pour moi, il n’y a pas de start-up sans technologie, sans innovation. Et quand on veut s’amuser, quand on est libres, et quand on veut faire mieux, rien de tel que de laisser libre court à son imagination.

L’innovation c’est ça : pouvoir développer une idée, c’est jouissif.
On s’amuse (vraiment) à trouver des solutions aux problèmes que l’on rencontre. On est libres, car on a la capacité technique et l’expertise pour faire tout ce dont on a envie, et tout ce qu’il est possible de faire. Mais on ne quitte pas des yeux l’objectif ultime : faire mieux encore qu’Alenty.

Car on vise à résoudre un problème plus large et plus ambitieux encore.

Business

Vous savez où va le marché de la publicité digitale, vous ? Quelle part les data auront encore dans cinq ans ? Comment la publicité digitale, vidéo, télé s’achètera et se vendra ?
Si oui, vous avez bien de la chance, et j’espère que vous vendez très cher votre boule de cristal !

Le fait est que personne ne sait vraiment où l’on va. Alors, il faut étudier, analyser, quantifier. Et lorsque les méthodes ont atteint leurs limites, utiliser son intuition. A nous deux, Nico et moi cumulons 45 années d’expérience dans la publicité digitale !

Alors on parle au marché.
On teste l’idée principale, et ses innombrables déclinaisons. En effet, à partir d’une vision business globale, il y a 1001 façons de la mettre en œuvre. L’entrepreneur qui vous dit qu’il a eu tout de suite la vision de ce que sa boite allait faire et comment, cet entrepreneur vous ment 🙂.

Sans parler au marché, impossible d’aller très loin.
Il faut à la fois répondre à ses besoins, et anticiper les besoins qui ne sont pas encore exprimés.
Souvenez-vous, en 2007. La mesure de la visibilité publicitaire n’était pas un besoin exprimé. Personne ne pensait que c’était techniquement possible. Donc personne ne demandait combien de publicités étaient visibles.

L’entrepreneur jongle entre ce qu’on lui demande et ce qu’il pense qu’on va lui demander.

Et la dimension technologique ? On définit les fonctionnalités qu’il est techniquement possible de développer. On se dit que toute difficulté surmontée sera une barrière à l’entrée pour nos futurs concurrents.

Pendant un an, on s’organise avec nos partenaires. On comprend leurs attentes, on négocie des contrats. On analyse leurs capacités et leurs limites.

En conjuguant les besoins du marché, les capacités des technologies et celles de nos partenaires, on développe une première version du produit. Et quand elle est prête, on sort du bois !

Ressources

Pendant un an, on structure la boite.
On embauche, on cherche des financements, on affine les profils dont on a besoin.

Cette rentrée marque une grande étape pour nous : on sera bientôt 5 temps pleins. 5 CDI, motivés et expérimentés. Car la do-to-list est longue !

Site

Cette semaine, on lance notre nouveau site.
Pourquoi ne pas l’avoir fait avant ?

Le premier site était volontairement sibyllin. On y parlait de ce qu’on allait faire, sans le préciser. Il y a deux raisons à cela : on n’était pas totalement prêts et on ne voulait pas se dévoiler tout de suite.

Notre site version 2 présente clairement (je l’espère) ce que l’on fait, à qui on s’adresse, et quelle valeur on apporte. Je ne vais pas le paraphraser ici, allez le visiter et dites-moi si c’est clair…

Donc en un an, on ne chôme pas. On se prépare pour le véritable lancement.

Et le lancement, c’est maintenant !

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